mardi 16 novembre 2010

Enquête: "Saint Malo, son histoire et vous"

Remplissez ce formulaire et aidez Memor ha Istor dans ses missions d'animation et de valorisation du patrimoine à Saint Malo!

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mercredi 27 octobre 2010

Histoire de régates...


Transats, courses, régates, ces évènements nautiques réunissent les terriens et les marins sur les côtes bretonnes tout au long de l'année. La Côte d'Emeraude accueille notamment le départ de la Route du Rhum depuis 1978,transat en solitaire qui relie Saint Malo à Pointe-à-Pitre tous les quatre ans ou encore la Cowes Dinard tous les ans qui relie Dinard à l'île de Wight depuis 1906.

Venue d'Angleterre, la compétition sur l'eau apparaît dès la seconde moitié du XIXe siècle à Cancale avec l'arrivée des anglais dans les stations balnéaires de la côte.
Le 31 août 1845, une première course de voiliers est organisée, cinq ans après celle du Havre, attirant dans un premier temps, les bourgeois rennais, les locaux et les premiers touristes. Les années qui suivent confirment le succès incroyable de ces régates cancalaises où la ville propose dégustations de fruits de mer et bals costumés. Petite commune, (la plus au nord de l'Ille et Vilaine), Cancale, accueille, le dernier dimanche d’août , des milliers de spectateurs, des anglais, des malouins, des rennais, des parisiens et des personnalités régionales.

Les premiers voiliers à concourir sont des bâteaux de pêche qui trouvent alors une nouvelle vocation le week-end. Les bisquines font leur effet avec leurs fines coques, leur haute mâture et leur voilure exceptionnelle.

L'enthousiasme croissant pour ces régates cancalaises incite Saint Malo, Saint Servan, Saint Suliac, Saint Briac (1878) et Dinard à organiser leurs propres courses de bateaux sous le Second Empire durant la période estivale.

Saint Malo se démarque par des courses originales faisant concourir des bateaux de plaisance et de pêche, des baleinières, des yoles à huit avirons ou encore des périssoires. Français et anglais se rencontrent autour de régates de yachts de plaisance à Dinard.

Considéré comme un loisir jusqu'à la Belle Epoque, le nautisme devient une réelle activité sportive après la Première guerre mondiale.

vendredi 8 octobre 2010

Aux origines de la Côte d'Emeraude

Le terme paraît aujourd’hui incontournable lorsqu’on évoque la côte étendue du Cap Fréhel à Cancale ; cette dénomination touristique apparaît à la fin du XIXe siècle où les bords de mer deviennent une destination privilégiée de la société bourgeoise. L’apparition du tourisme balnéaire en France lié entre autres au développement des voies de communications et à la naissance des trains de plaisir établit une certaine concurrence entre les stations du sud et celles du nord. Les bienfaits économiques de l’arrivée massive des touristes instaurent une véritable rivalité, relayée par les affiches des compagnies de chemins de fer.

La dénomination touristique est une invention littéraire assez récente ; en 1887, Stéphane Liégeard est le premier à utiliser l’expression « la Côte d’Azur » pour désigner l’ensemble des stations françaises au bord de la Méditerranée. Plus tard, l’avocat et chroniqueur local breton, Eugène Herpin, inventera la Côte d’Emeraude dans son ouvrage « La Côte d’Emeraude, Saint-Malo et ses souvenirs » en hommage aux couleurs si particulières de la mer, du ciel et de la végétation.

L’attrait pour la Côte d’Emeraude s’explique avant tout par la mer et ses plages (malgré leur orientation générale au nord) mais aussi par la beauté des paysages maritimes et la quantité de points de vue offrant des panoramas uniques sur les îlots et sur la cité historique de Saint Malo ou encore sur le fort Lalatte. La douceur du climat océanique, la végétation exotique et l’estuaire de la Rance attirent les urbains ainsi que l’histoire de la région et la richesse du patrimoine bâti de l’arrière-pays, telles que les malouinières. La station balnéaire se présente comme un véritable échappatoire à l’agglomération et à la résidence principale.

Rentrée en concurrence directe avec la Côte de Granit rose après la Première guerre mondiale où Saint Cast et Erquy attirent de plus en plus d’anglais, la Côte d’Emeraude attire de nouveaux visiteurs issus de classes plus populaires, les congés payés confirmeront ce phénomène.

mardi 28 septembre 2010

Des articles en ligne sur le tourisme balnéaire à Saint Malo

Vous trouverez prochainement sur le site de l'association des articles abordant l'histoire du tourisme balnéaire à Saint Malo, thème de la première visite de Memor ha Istor. Les demandes des participants et le succès de ce premier évènement nous ont convaincus à organiser d'autres évènements dans l'année en rapport avec l'histoire et le patrimoine bâti de notre charmante cité corsaire. En attendant, un article par semaine sera mis en ligne pour en savoir un peu plus sur notre histoire!

Noémie Prigent

Les photos des journées du Patrimoine 2010, les malouins au rendez-vous pour "Au fil du Sillon"




mardi 14 septembre 2010

Interview sur Radio Parole de Vie

Noémie, présidente de l'association présentera Memor ha Istor et la visite guidée Au fil du Sillon lors d'un interview radiophonique sur la Radio Parole de Vie 100.5. Elle répondra aux questions de Jean Christophe Nava. Diffusion le jeudi 16 septembre à 18h30 et 21h00 ainsi que le vendredi 17 septembre à 10h30.

mardi 7 septembre 2010

Au fil du Sillon, le tourisme balnéaire à Saint Malo


L’association Memor ha Istor, inaugure sa première visite guidée Au fil du Sillon à Saint Malo à l’occasion des Journées européennes du Patrimoine du 18 et 19 septembre 2010.

Un parcours d’une heure et demie de la plage Rochebonne au Casino permettra de comprendre l’avènement du tourisme et la reconversion d’une cité portuaire pour une charmante cité balnéaire bourgeoise. Avec la modernisation des voies de communication, la cité corsaire prend alors un nouveau visage par l’arrivée massive des anglais et des bourgeois venus de la capitale pendant la belle saison. D’incroyables travaux d’urbanisme vont symboliser cette période comme la construction du Casino et des thermes en 1839, de la digue-promenade en 1853 ainsi que des villas majestueuses et des hôtels luxuriants. La visite est l’occasion de plonger au cœur de la vie mondaine de l’époque tout en appréciant la beauté du site et ainsi découvrir au fil du Sillon un autre visage de Saint Malo.

Noémie, présidente de l’association et étudiante en histoire et en médiation culturelle accueillera les curieux au boulevard de Rochebonne, à l’entrée de la plage à 14h30 le samedi 18 et le dimanche 19 septembre 2010.

L’accès à la visite est de 2.50 € et gratuit pour les moins de 18 ans.

mardi 15 juin 2010

Qui sommes nous?

L’association Memor ha Istor a été créée en 2010 ayant pour objectif d’étudier et de reconstituer la vie d’hommes et de femmes du passé autour du patrimoine bâti en Bretagne. Le but étant de rendre hommage à des personnalités locales pour appréhender l’histoire d’une commune ou d’une région. L’association souhaite avant tout sensibiliser les bretons à leurs origines et permettre à tous d’apprécier les héritages locaux et régionaux. Par l’élaboration d’expositions, la création de visites guidées et théâtralisées, d’animations socioculturelles, d’ateliers pédagogiques, de dossiers d’étude et de livrets, l’association mène de réelles actions de médiation culturelle. Le but étant de comprendre les modes de vie des populations et l’impact de ceux-ci sur les constructions civiles, religieuses ou privées qui font aujourd’hui le charme du patrimoine breton. Memor ha Istor, c’est aussi comprendre et analyser les enjeux de la mémoire au niveau local et d’aider les pouvoirs publics ainsi que les privés à valoriser et à préserver leur patrimoine.

Originaire du Mans et malouine d’adoption, Noémie Prigent est présidente de l’association. Formée en histoire à l'université de Rennes II, elle est actuellement étudiante en master Médiation culturelle à l’Institut des Études Supérieures des Arts à Paris.